Pour 2018

 

On a beau faire, un son trahit chaque mot — Traduire est en trop (Hubert Haddad) Photo Claude Baudin.

Où vont nos corps
mêlés aux corps des bêtes
mélangés aux cailloux
plissés par les montagnes
Où vont-ils,
bras serrés, yeux fermés?
Ils glissent avec les glaciers
vers la plaine inondée.
Depuis, tu tiens un caillou
dans ton œil.
(Dominique Barberet Grandière)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.