Cosmos
dans la pupille de l’univers
(ce fruit de prunellier)
pulsars quasars renards
cachés dans l’embrouille des ondes
avivent la curiosité des choses,
de l’indéchiffrable livre
enroulé sur lui-même
au point de capiton
dans les plumes de ses cristaux
les oiseaux magnétiques
cherchent leurs pôles
et tournent leurs rémiges
depuis un coin de ce désordre,
nos yeux ouverts, bronchant
sur la haie des ténèbres,
entrevoient le tissu du monde
nous n’avons pas le temps
c’est l’hiver ; nos pas de patineur
rayent la glace grise
et captent la lumière
au revers de l’année.
D.B.G.