il tire la couverture à lui — il nous tire les cheveux au milieu de la nuit — il tient en suspens des destins essentiels / de ceux qui donnent de l’importance à nos jours — il se croit le maître du monde — il croît inconsidérément — il est le nuisible de la fin de la journée — la petite noirceur familière qui nous tient au lit — le danger que nous oublions — sauf la peur dans l’œil du passant — du caissier du supermarché — du compagnon de la ligne P — de la coiffeuse et de la dame au petit chien — il invente des nuages toxiques et des parcours de main en main — il rend fou il rend éphémère —
il est stupide et seul dans son enveloppe
il ne détient aucun pouvoir contre
la vie contre
le poème des jours ordinaires et
le goût sucré des acacias de
l’an prochain
D.B.G.