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Schéhérazade et Barbe Bleue
Elle ouvre quoi, cette clé?
J’avais dans un vieux tiroir oublié plein de clés inutiles, qui ne savaient plus ce qu’elle devaient ouvrir, ou fermer.
Il nous est venu l’idée d’une collection de petits livres, qui auraient quelque chose à voir avec une clé. Sur chaque livre, une vraie clé, avec un coffret pour lui rendre son usage.
C’est Maïté Colin qui ouvre le jeu, avec Schéhérazade et Barbe Bleue, un conte qui parle à la fois de la naissance du langage et de celle de l’amour:
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L’image de couverture est une sculpture de Raoul Colin, et l’image centrale une photographie de Claude Baudin.
Prix: 30 euros
Shéhérazade et Barbe Bleue a été fabriqué en douze exemplaires numérotés de 1 à 12, plus un exemplaire non numéroté pour l’auteur.
Composé d’une couverture en forme de coffret et d’un livret contenant le texte et deux illustrations. Impression numérique sur papier Clairefontaine vergé blanc 100g. L’illustration de couverture est tirée sur papier photographique Hannemule 195g, et l’image intérieure sur couché jet d’encre 160g. Vignettes dans le texte collées après tirage.
La nuit du rêve, le nouveau livre de La Baraque de Chantier
En Mai, La Baraque est chez Louis Guilloux, à Saint-Brieuc
Du Vendredi 2O mai au mercredi 25 mai, Dominique Barberet-Grandière est invitée, en tant que poète et co-animatrice de la Baraque de Chantier, par le Groupe d’Education Nouvelle 22 qui organise les activités d’écriture de la Maison Louis Guilloux, sous le joli slogan « G’faim… d’écrire ! ».
Voici le programme:
Vendredi 20 mai à 18 heures 30 au Café du Dimanche (115 Bd Hoche) Café litttéraire: Questions à la Baraque de Chantier et exposition des ouvrages.
Samedi 21 mai (9 heures/12h30,13h30/16h30) et dimanche 22 mai (9h30/12h30) Atelier d’écriture « La ville est une épopée » animé par Dominique. De l’invention orale au livre, un chemin à vivre, que Michel Guyomard présente ainsi dans sa lettre des Ateliers d’Ecriture et des résidences d’auteur à la Maison Louis Guilloux:
La durée d’existence de la communauté qui se fonde à chacun des week-ends d’écriture, fait de ces moments, une expérience toujours originale. Il faut accepter de tenter la petite aventure, au moins une fois, pour comprendre la jubilation de ce qui se produit là, individuellement et collectivement. Dominique raconte le début de la fabrique: « Je pense à Homère et à la composition orale des chants homériques. Nous construirons ensemble une fiction de ville, univers provisoire, espace de création et d’évolution de « héros contemporains ». Chacun de nous pourra engendrer autant de personnages – et donc de chants, de mélopées, de refrains – qu’il voudra. Mes premières propositions inviteront à convoquer du passé et du présent, en faisant appel aux pratiques de l’oralité, familières aux peuples sans écriture. »
Et Mardi 24 mai à 18 heures, une émission de RadioActiv avec La Baraque de Chantier: « le Livre, Faites le vous même! » A suivre en direct sur 101.9 FM
Cette intervention s’insère dans une programmation qui court sur tout le mois de mai.Les visiteurs de la Maison Louis Guilloux sont invités à voir les gravures de Nelly Buret, du 7 mai au 3 juin.
Et du 26 avril au 6 juin, la romancière Laurence Vilaine séjourne à la Maison Louis Guilloux pour une résidence d’écriture organisée à la prison de Saint-Brieuc par les Bibliothèques de la Ville.
Pour en savoir plus à propos de Louis Guilloux et de l’action du GEN à la Maison Louis Guilloux à Saint-Brieuc:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Guilloux
Sous vos pieds, livre d’artiste.
Présenté pour la première fois au salon Multiples de Morlaix, voici « Sous vos pieds », un livre (presque) sans texte.
Depuis plusieurs années, Claude Baudin regarde à ses pieds et saisit avec son objectif ce qui lui saute aux yeux. Son travail consiste ensuite à produire une image qui, sans toutefois sauter aux yeux du spectateur, lui permet d’accomplir le chemin qui va de l’informe au ressemblant. Pour y parvenir, elle modifie les rapports de luminosité entre les différentes parties de l’image. Elle utilise pour cela le monochrome, passant du noir et blanc argentique de la série Archéologies au bleu cru du cyanotype, assombri ou cuivré par les procédés de virage.
Il lui faut aussi modifier la perspective, troubler l’échelle du regard, opérer dans les données de la bande passante ou de l’asphalte un découpage qui permet de conduire le regard de l’insignifiant jusqu’au sujet photographique. Ainsi surgit, à la frontière entre l’image idiote (comme les caricatures de visages dans les craquelures du mur) et l’effort esthétique et signifiant, le fruit partageable de la paréidolie, dont les définitions comme les manifestations oscillent entre l’art et l’insane.
Le livre est enrichi par des interventions en linogravure, certaines directes (comme les empreintes de pied ou les textes que l’on peut voir sur l’image de tête), d’autres retravaillées en photographie cyanotypique à partir d’une reproduction. Ci-dessous, la version numérique d’une composition qui donne naissance au négatif du cyanotype contenu dans le livre.
Description de l’ouvrage:
13 cyanotypes originaux de Claude Baudin sur papier washi 80 grammes, contrecollés sur papier lokta contenant du Mitsumata, avec un texte de Dominique Barberet Grandière réalisé en linogravure. Couverture en papier népalais texturé. Reliure japonaise. Dimensions: 21×42 cm. 5 exemplaires numérotés de 1 à 5, et un exemplaire hors commerce.
Prix: 150 euros.